Une maman gourmande qui aime partager sa passion avec tout le monde cuisiner, décorer, éduquer, dessiner, faire du sport...
1 Avril 2011
Les Sétifiennes d’un certain âge, ayant hérité des temps anciens de belles et nombreuses traditions, sauvegardent ce legs contre vents et marées, et ce jusqu’à l’ heure actuelle. En très bonnes empiriques et sans faire le moindre clin d’œil au calendrier , elles flairent l’arrivée de telle ou telle « moussem » (saison).
Ainsi, dès qu’elles se mettent à préparer lambardja ( galette farcie de datte) petits et grands , instruits ou non, sont informés par le biais de ces protectrices des valeurs et coutumes de l’arrivée du printemps. Pour marquer l’événement, qui résiste aux affres de la bétonisation de la cité, le repas du midi est copieux. Il est fait de la galette précitée, agrémentée de plusieurs bols de lben ( petit-lait ) et d’oranges comme dessert.
Afin de souhaiter la bienvenue à la saison des floraisons, les familles sétifiennes en nombre important sortaient, envahissaient les prairies En dépit des aléas des temps modernes , la tradition de remplir les couffins (achetés pour la circonstance) des mômes de lambardja et petites galettes circulaires colorées avec du jaune d’œuf qu’ils roulent après avoir émis des vœux, est, des siècles après, toujours d’actualité du côté de Aïn El Fouara .